A toi mon adonis, hôte de ma langueur
De tes yeux la douceur, panaché de caresses
Je le sens en mon corps c'est le pêché, l'ivresse
Qu'importe la saison et le poids des heures
Plus rudes sont les jours lorsque l'envie me prend
De plonger mes iris dans ses gouffres sybillins
Chimère, ai pitié de mon coeur aimant
Et cultive en ce galbe la flèche du chérubin
Parfois je vois frémir d'insolente volupté
L'Oiseau enchanteur mais celui ci m'accable
Si ta bouche reste vierge et mon corps inviolé
Vers les cieux j'irradie la lumière en cavale
Et la nuit comme une éternelle aubade à ton nom
Se verra lier mon coeur à ton sommeil profond
image: (c) Lostfish
Commentaires
Quel talent ! ^^ c'est beauuu
Impressionant.